
Chronique sur mes boobs
Ma poitrine et moi, on entretient une relation amour-haine.
Elle a pas toujours été là, size mandarine plus que pomelos, longtemps cachée par autant d’épaisseur de mousse que les hanches de @thenickydoll
21 ans : Immigration au Québec et miracle mammaire. Celle qu’on a traitée de planche à pain, a vu pousser 2 miches, bien rondes, bien fermes. Victoire, mais en demie teinte. Trop d’hormones dans l’alimentation, big boobs mais plus de cycle. Je porte encore des soutiens-gorge à coques. Encore trop timide du téton apparent.
23 ans, Sicile, plage de Mondello, un quidam vient me gloser en anglais, accent chantant local. Impudence de la vingtaine et maillot de bain Victoria Secret bien ajusté, dont j’ai jeté le coussinet. Mes seins sont des aimants visuels. Question impromptue : « Chirurgie ou naturel ? ».
-Réponse B, le respect dans son regard m’a fait tomber amoureuse de mon torse. Même pas libidineux le type, voilà mes boobs couronnés meilleur torse de l’été.
32 ans, adoption du no bra. Le soutien-gorge n’est porté que par envie ou par nécessité : poitrine douloureuse, manutention etc. Une brassière de Yoga bien ajustée suffit largement. Le reste du temps, mes seins vivent leur vie. Moins pomelants qu’à 20 ans certes, toujours un peu envahissants, même sous un t-shirt loose.
Mais des tétons en liberté, c’est comme avoir un néon au dessus de la tête, les regards sont souvent pesants
Le tips des Salopes : Osez le no bra si le coeur vous en dit ! Libérons les tétons ! Pensez à votre confort avant de vous soucier du regard des autres.
La suggestion de Salopes : faîtes un tour sur le compte @nipples.gram qui participe à la désexualisation des tétons.