Ma première aventure extra-conjugale
Et si on parlait de relation ouverte ? Quand elle est consentie et adoptée par le couple ?
Témoignage d’une Salope qui a décidé de se lancer dans l’aventure
Certains me verraient comme la Salope, celle qui rentre à l’heure où les prostituées sortent. La Salope qui rentre tard et on est en pleine pandémie.
Non, c’est ma Salope intérieure qui brille fièrement à l’extérieur, les cheveux emmêlés par la soirée et l’air frais des soirées d’automnes qui me fouette le visage. Les dernières sorties: Couvre feu déclaré.
-Ce soir c’est un walk sans shame-.
Je me sens plus licorne que pénitente.
Autorisation pour parenthèse autorisée.
Face à cette clôture imminente, un sheitan me dévore le clito sans relâche. J’ai la culotte qui flambe. Diane chasseresse sort de ce Corps. (Et puis merde j’ai le droit).
J’ai arrêté de lutter, en face de moi : lui, personne de confiance, on s’est déjà regardé avec les yeux qui brillent et le sourire en coin. Adieu cerveau, bonjour Clito : consentement plus qu’enthousiaste consenti. Point comm : autre homme dans ma vie, consentement renouvelé.
Me voilà à galocher de bon coeur, tout est prétexte. Tu es sûre ? toi ? Attend je te montre! Une revanche sur le couperet du couvre feu, suivre l’envie de se prouver que ce qu’ils disent on s’en fout. Prouver qu’on existe après s’être senti mourir de solitude en période confinée.
Verdict : la tête a dit non, limite, STOP. Pas prête, l’envie est là. Juste que là, je sens qu’avoir le droit ne veut pas dire le prendre. Il laisse l’espace de frissonner face à cet interdit levé. Frôler la limite, exalter les sens, provoquer puis …
Refuser tous les deux. Ca viendra peut-être, rien ne presse.
Ce soir, je n’ai pas levé l’interdit. Je reste dans la quarantaine de mon homme, grisée d’avoir été pour une heure seulement, un instant, belle, belle et conne à la fois. (J’écoute Brel en rentrant de soirée)
Rien qu’une heure durant, je me suis sentie, belle, belle et conne à fois.