
Non, les régles ce n’est pas sale
et ça n’empêche pas de s’envoyer en l’air
Depuis peu (et c’est bien tant mieux), les menstruations se taillent une place dans les conversations. Ça fait quelques années qu’on parle de règles beaucoup plus librement et ça a drôlement contribué à ouvrir nos horizons: de nouveaux types de produits menstruels ont été popularisés (coucou la cup et les culottes absorbantes) et on commence aussi à déconstruire l’aspect genré de cette fonction du corps. Ce qu’on aborde peut-être encore un peu trop timidement, c’est la question de la sexualité.
Les règles, c’est pas sale, mais ça peut quand même être salissant. Tant pis pour la spontanéité, mieux vaut prévoir des serviettes et des lingettes pour éviter de tacher les draps et de s’en mettre partout (si c’est votre kink, lâchez-vous!). Ça peut aussi être un excellent prétexte pour explorer le potentiel orgasmique de la douche. Aucun acte n’est à proscrire lors des règles, mais comme toujours, il est impératif d’en discuter avec notre (ou nos) partenaires, histoire de bien aligner les désirs et les limites de chaque personne. Si le contact avec le sang menstruel n’est pas à proprement dangereux, il expose à un plus grand risque de transmission des ITSS/IST, alors on sort la panoplie: préservatif, digue dentaire et gants!
Le tips des Salopes
Si on a envie de limiter l’écoulement de sang durant notre partie de jambe en l’air, on peut insérer une coupe menstruelle ou un tampon souple, qui, bonus, n’entravent pas la pénétration comme la @softcup ou les #softtampons
Rappels sur la précarité menstruelle
La précarité menstruelle touche près de 4 millions de personnes en France. Étudiantes, personnes sans-abri, détenues ou encore jeunes en situation de précarité, nombreuses sont celles qui n’ont pas les moyens d’acheter des protections périodiques. Selon une étude de Règles Élémentaires, 1 personne menstruée sur 3 manque régulièrement de protections hygiéniques. Pour agir contre cette inégalité, vous pouvez faire un don de protections, organiser une collecte ou devenir bénévole auprès d’associations comme Règles Élémentaires, Le Planning Familial ou encore Dons Solidaires. Ensemble, luttons contre la précarité menstruelle en France.