
J’ai longtemps cru que je n’aimais pas la stimulation anale…
Si l’idée d’être caressée autour de l’anus et pénétrée par une personne ou des objets avait quelques chose d’excitant dans mes fantasmes d’adolescence, ma première expérience avec la sodomie fut douloureuse, non respectueuse de mes limites et, je crois que c’est le mot, traumatique.
Les années qui suivirent furent marquées par beaucoup d’insistance de la part de mes partenaires, malgré mon refus exprimé plus d’une fois et mon malaise évident par rapport à ces pratiques.
Se redécouvrir…
Puis, vint une période ou j’ai eu envie de me réapproprier mes fantasmes et mon désir d’exploration: un long processus qui a commencé par de timides caresses avec les doigts puis par l’utilisation de jouets, cette fois bien lubrifiés et insérés à mon rythme. À pas feutrés, je découvrais un tout nouvel univers de sensibilités: du plug classique aux objets en verre, je me suis constitué une petite collection de sex-toys.
Pendant longtemps ceux-ci étaient réservés à un usage en solitaire, un moment d’une intimité absolue avec moi-même, ou je découvrais avec délices le sentiment de plénitude que me procurait l’insertion d’objets.
Peu à peu, j’ai initIé mes partenaires de confiance à ces jeux. Avec elleux, j’ai pu expérimenter encore plu
Il y a quelques années, j’ai fait la découverte des billes anales. Elles provoquent chez moi un effet véritablement cathartique. Les insérer puis les retirer lentement me plonge dans une sorte de transe qui pave la voie au plus intense des orgasmes. Le simple fait de les regarder, de les tenir dans mes mains suffit à éveiller mon excitation. Je ne les utilise qu’à l’occasion mais ce sont tout de même elles qui se méritent le titre de chouchou du tiroir de ma table de nuit.
Le tips des Salopes pour débuter la sexualité anale
Bien sûr ! Voici quelques recommandations essentielles pour une sexualité anale en toute sécurité, avec un ton clair et accessible :
Sexualité anale : les bases de la sécurité
La sexualité anale peut être source de plaisir, à condition de respecter quelques principes de base pour que tout se passe en douceur.
1. La communication avant tout
Comme pour toute pratique intime, l’important, c’est d’en parler. Savoir ce qui est souhaité, ce qui ne l’est pas, et respecter le rythme de chacun.
2. La lubrification est indispensable
Contrairement au vagin, l’anus ne s’auto-lubrifie pas. Un lubrifiant adapté (de préférence à base de silicone ou d’eau) est donc essentiel pour éviter toute gêne ou blessure.
3. Aller doucement et écouter son corps
Le confort passe par la progression : commencer en douceur, respecter les sensations, et ne jamais forcer. La douleur est un signal d’alerte, pas une étape normale.
4. Hygiène et protection : des incontournables
- Un préservatif peut être utilisé pour limiter les risques d’infections.
- Il est conseillé de ne pas passer d’un rapport anal à un rapport vaginal sans changer de protection ou se laver les mains pour éviter les infections.
5. Après, on prend soin de soi
Comme après toute expérience intime, écouter son corps est important. Une sensation de gêne légère peut être normale, mais toute douleur persistante mérite d’être prise en compte.