Comprendre le consentement

Consentement : mode d’emploi sans prise de tête

Le consentement, c’est comme une bonne playlist : si tout le monde n’est pas d’accord pour écouter du métal à fond, on trouve un terrain d’entente (ou on met des écouteurs). En bref, pas de plaisir sans accord clair et enthousiaste des deux côtés. Et non, un « oui » marmonné dans la barbe sous pression, ça ne compte pas.

Quand c’est OUI

  • C’est un vrai oui, sans hésitation, sans peur, sans pression.
  • Ça ressemble à : « Oh oui, j’en ai envie », « J’adore cette idée », « Vas-y, continue ! »
  • C’est dit avec enthousiasme, et ça se ressent aussi dans le corps.

Quand c’est NON (ou PAS OUI, ce qui revient au même)

  • « Mouais… si tu veux. »
  • « Bon, ok… »
  • « Je sais pas trop, t’en as vraiment envie ? »
  • « Je suis fatigué·e mais si ça peut te faire plaisir… »
  • Silence gêné, regard ailleurs, corps figé.
  • Un « oui » qui arrive après trois insistances et une bonne dose de culpabilisation.
  • Quelqu’un qui n’est pas en état de répondre clairement : trop alcoolisé·e, sous l’emprise de substances, endormi·e…

Le consentement, ce n’est pas une formalité administrative, c’est une conversation permanente. Un « oui » une fois ne vaut pas pour toujours, et tu as le droit de changer d’avis à tout moment.


Petit exercice tout doux : apprendre à dire non

Dire non, ce n’est pas toujours facile, surtout quand tu n’as pas l’habitude ou que tu crains de vexer. Alors, entraîne-toi avec ces trois niveaux :

  1. Le non clair et direct : « Non, j’en ai pas envie. » (Oui, c’est aussi simple que ça.)
  2. Le non avec une alternative : « Non, mais j’aimerais bien qu’on se fasse un câlin à la place. »
  3. Le non léger avec humour : « Non, mais j’apprécie ta tentative, bien essayé ! »

Teste ces phrases dans la vie quotidienne (avec des demandes simples comme « Tu veux du café ? ») et vois ce qui te semble le plus naturel. Plus tu t’habitues à poser tes limites dans les petites choses, plus ce sera facile dans les situations importantes.

Et si tu es du côté de la demande, rappelle-toi : un non n’est pas une attaque, juste une réponse. Et une réponse honnête, c’est toujours mieux qu’un faux oui.

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